Ukraine : Un rapport partial et à charge d’Amnesty international…

Dans un rapport partial publié jeudi 4 août, l’ONG affirme sans aucun scrupule que la résistance ukrainienne met en danger la population civile…
Ce rapport à charge est une honte qui s’inscrit dans la propagande du régime dictatorial de Poutine.
Vendredi 5 août, après avoir déjà pris ses distances avec le document, la directrice d’Amnesty International en Ukraine, Oksana Pokalchuk, a annoncé sa démission, en critiquant le fait que l’ONG n’avait pas souhaité intégrer l’équipe ukrainienne dans l’enquête.
« Tout s’est écrasé contre le mur de la bureaucratie et la barrière de la langue des sourds, écrit-elle. Il ne s’agit pas d’anglais, il s’agit du fait que si vous ne vivez pas dans un pays envahi par des envahisseurs qui le déchirent, vous ne comprenez probablement pas ce que c’est que de condamner une armée de défenseurs. »
En soutenant la propagande du Kremlin, Amnesty international s’inscrit ouvertement dans une perspective de dépeçage de l’Ukraine par les impérialistes.
Nier l’existence du peuple ukrainien, est à la base du « rêve » impérial de Poutine.
Ainsi, sous couvert de « paix » et « protection des civils », tout les pro Poutine font campagne contre le droit à l’autodétermination et l’autodéfense du peuple ukrainien.
D’ailleurs, le rapport a été bien accueilli par les maîtres du Kremlin.
Le média en ligne Gazeta.ru souligne que « l’ambassade de Russie [aux Etats-Unis] a apprécié le rapport d’Amnesty International sur les violations militaires de l’Ukraine ».
Les violations militaires et civils…viennent pourtant du côté de l’envahisseur Russe qui a initié la guerre en 2014 en annexant la Crimée.
En remettant en cause la résistance légitime du peuple ukrainien, Amnesty international se positionne du côté du régime Poutine et de son « opération spéciale en Ukraine ».
Pourtant, remettre en cause et interdire, au nom des lois impérialistes internationales, le droit de se défendre des exploités, des opprimés, des colonisés au profit d’un dictateur capitaliste comme Poutine, porte un nom : le fascisme.