Les étudiants de l’université du Mirail se prononcent pour la levée de l’état d’urgence !

Environ 130 étudiants ont répondu présents lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le jeudi 3 décembre, à l’université du Mirail à Toulouse. Ils ont discuté des attentats du 13 novembre, de l’intervention de la France au Moyen-Orient, mais également de la mise en place de l’état d’urgence et de ses conséquences. Le but de cette assemblée était d’amener les étudiants du Mirail à se saisir de ces questions, de maintenir un cadre unitaire de lutte et de donner des perspectives pour les semaines à venir.

La quasi-totalité des interventions réclamaient l’arrêt des interventions militaires de la France et la levée de l’état d’urgence ! L’état d’urgence maintient les marchés de Noël et les festivals mais interdit les manifestations, attaque nos droits démocratiques, facilite les répressions syndicales (à Air France, mais aussi à la clinique du Pont de Chaume, à Montauban, par exemple) et légitime les actes racistes.

La « guerre contre le terrorisme », qui sert à justifier la mise en place de l’état d’urgence, coûte des milliards d’euros alors que dans le même temps, le gouvernement affirme qu’il n’y a pas d’argent pour les universités. Beaucoup d’universités se retrouvent avec des budgets bien insuffisants pour assurer un enseignement de qualité, avec des bonnes conditions d’études et de bonnes conditions de travail pour les personnels.

Les étudiants de l’université du Mirail présents lors de cette assemblée générale ont voté à l’unanimité : Pour la levée de l’état d’urgence ! Soutien aux salariés en grève de la clinique de Montauban Pont de Chaume (31) et aux salariés d’Air France, contre la répression anti-syndicale et les licenciements.

De même qu’il est important de réclamer la levée de l’état d’urgence , il faut se battre pour l’arrêt de la guerre et des interventions militaires de la France au Moyen-Orient. Il en va de nos conditions de vie, d’étude et de travail, de nos libertés démocratiques !

Pour notre part nous pensons qu’il est important de faire le lien entre la dégradation des conditions d’études des étudiants et les dépenses militaires et répressives du gouvernement, c’est pourquoi il est important d’exiger un réengagement financier de l’état à hauteur des besoins.

De l’argent pour l’éducation, pas pour la guerre ! Levée immédiate de l’état d’urgence !