Assemblée générale des étudiantes, sous la répression et les balles...
Plus de 20 enfants ont été tués dans la répression et des centaines emprisonnés, certains étant détenus dans des centres chargés de les « rééduquer ».
On sait qu’il y a chaque jour des centaines d’arrestations et de détentions arbitraires, des cas de tortures et de viols. Iran human Rights, une association basée en Norvège, a compté plus de 200 personnes tuées en un mois.
Pendant le week-end des 8 et 9 octobre, la répression a tué au moins quatre personnes, certaines par balles, à Sanandadj, la capitale de la province du Kurdistan iranien dans l’ouest de l’Iran.
Cette ville a été le théâtre de manifestations contre le pouvoir et d’une répression féroce, elle est le cœur battant du soulèvement en cours.
Le 2 Octobre, à Téhéran, à l’université de technologie Sharif – l’équivalent de Polytechnique en France –, quelque 200 étudiants scandent des slogans hostiles au système religieux de la République islamique, ainsi que « Femme, vie, liberté » ou « Les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation ». La police antiémeute intervient violemment et ferme l’université.
Malgré la répression, des rassemblements de protestation se poursuivent dans plusieurs universités iraniennes, notamment à Ispahan, à Mashhad et à Babol…
Plus d’une vingtaine de ressortissants de pays occidentaux, binationaux pour la plupart, sont détenus ou bloqués en Iran, ce que des organisations non gouvernementales (ONG) condamnent comme une politique de prise d’otages.
L’objectif, faire taire la solidarité dans les pays concernés en faisant pression sur les gouvernements.
Se taire, c’est cautionner, il faut dénoncer la répression, et soutenir la révolution iranienne.
Femmes, jeunes, travailleurs, étudiants, tous veulent la fin de cette abjecte dictature du voile, qui opprime toute la société iranienne, étouffe la jeunesse, tue la vie, la joie et l’avenir de tout un peuple.
Le régime obscurantiste et ultra réactionnaire des mollahs s’est bâti sur l’oppression des femmes et le voile en est le symbole et l’instrument.
Et c’est au nom de ce symbole que les forces de répression , tuent, violent, torturent femmes, enfants, vieillards et asservissent tout un peuple.
Nous appelons les femmes, les travailleurs, les jeunes, les étudiants, les militants syndicaux, des droits des femmes, des droits démocratiques à sortir, à manifester en direction de l’ambassade d’Iran : il faut rompre le silence…
Il n’y à plus de temps à perdre, il faut sortir et crier notre solidarité. Nous avons le devoir de les soutenir et de stopper cette répression barbare.
Assemblée générale des étudiantes, sous la répression et les balles...
