100 000 personnes à Toulouse pour le retrait de la loi El-Khomri !
Le 31 mars 2016 a été une date marquante pour la ville de Toulouse. Depuis 2010, il n’y avait pas eu de mobilisation aussi importante. 100 000 travailleurs, étudiants, et lycéens sont descendus dans la rue pour exiger le retrait de la loi El-Khomri.
Le très imposant cortège de la CGT, a rassemblé des employés de nombreuses entreprises privées, ainsi que du secteur public. Il y avait des délégations d’Air France, de Continental, de la Poste, des services publics, de nombreuses entreprises de la métallurgie, des cheminots, des enseignants…
Ils étaient suivis par un important cortège de FO rassemblant notamment des ouvriers d’Airbus. Pour l’occasion, FO a affrété 60 bus depuis les différents sites de production de l’avionneur.
Comprenant qu’ils sont des travailleurs en formation et qu’ils partagent les mêmes intérêts que la classe ouvrière, environ 10 000 étudiants et lycéens ont répondu à l’appel du 31 mars. Dès 7h30, des piquets de grève ont été mis en place à l’université du Mirail, à l’IEP, aux lycées Saint Sernin, Jolimont, Sainte Marie de Nevers, Arènes et Aragon avant de rejoindre la manifestation.
La journée du 31 mars est une réussite rassemblant à travers la France près de 1 200 000 personnes dans les rues, pour le retrait de la loi El-Khomri, malgré la répression anti-syndicale, la répression envers les jeunes et l’état d’urgence !
Cette journée n’est que le début, les prochaines journées de mobilisations sont les 5 et 9 avril.
Étudiants, travailleurs, tous unis et en grève illimitée jusqu’au retrait total de la loi El-Khomri !
Le 30 mars, le GSI a organisé une réunion publique afin d’informer sur la loi El-Khomri, de discuter de la mobilisation actuelle, des moyens d’actions et notamment de l’importance d’assemblées générales massives et démocratiques au sein des universités pour obtenir le retrait total de cette loi.
Ces étudiants réunis à l’initiative du GSI ont voté un texte exigeant le retrait immédiat de la loi El-Khomri, la poursuite et l’élargissement de la mobilisation et le renforcement de l’unité entre étudiants et travailleurs.





