Pendant ce premier semestre universitaire, plusieurs victoires ont été obtenues à l’université Toulouse II le Mirail grâce à la mobilisation des étudiants.

En septembre, une centaine d’étudiants ont pu être inscrits ou réorientés dans les filières de leur choix grâce à un collectif d’étudiants (étudiants organisés et non organisés). En octobre, une assemblée générale réunissant environ 120 personnes et une manifestation unitaire réunissant 3000 personnes ont eu lieu. En décembre, une assemblée générale réunissant environ 130 personnes a voté une motion pour la levée de l’état d’urgence.

Fin janvier ce sont 250 étudiants qui se sont réunis pour créer le Collectif Fac Stop État d’Urgence exigeant la levée immédiate de l’état d’urgence, la relaxe des 8 de Goodyear et l’arrêt de la criminalisation des militants syndicaux et politiques. Ce collectif a manifesté le samedi 30 janvier au sein d’un cortège de plus de 150 étudiants unis sous une même banderole et autour de mêmes mots d’ordre.

Les mobilisations et les victoires qui ont eu lieu dans la première partie de l’année ont été possibles grâce à la mobilisation unie des étudiants. Cette unité s’est faite autour de mots d’ordre clairs: contre les conséquences concrètes des lois de privatisation de l’université – c’est-à-dire pour l’abrogation des lois LRU et Fioraso et pour le réengagement financier de l’État au sein des universités – , pour la levée de l’état d’urgence, pour la relaxe des 8 de Goodyear et contre la répression anti-syndicale.

Les étudiants du Mirail, de Toulouse et de tout le pays sont désormais confrontés au défi de l’unité avec le mouvement ouvrier pour l’élargissement de ces mobilisations. Le gouvernement a décidé de redoubler ces attaques contre nos droits démocratiques et les conquêtes sociales. Face à cette situation, notre intervention (manif, grève, élections étudiantes) doit s’appuyer sur la dynamique unitaire du début de l’année dans la perspective de la mobilisation contre la politique du gouvernement.

Étudiants, travailleurs : unité pour la levée immédiate de l’état d’urgence et pour le retrait de la loi travail