Après l’agression des étudiants mobilisés de l’université de Montpellier:Unité contre la répression, la sélection et la privatisation !

Unité contre la répression, contre la sélection et contre la privatisation !

Dans le nuit du 22 au 23 mars, un commando de nervis est intervenu à la faculté de droit de Montpellier pour expulser manu militari les étudiants qui occupaient un amphithéâtre, mobilisés contre la loi Vidal.

Cette loi organise la sélection à l’entrée à l’université en transformant le BAC et l’accès à l’université en une sorte d’abjecte entretien d’embauche, elle pose les base de la transformation de l’enseignement supérieur en une affaire rentable, financée par l’endettement étudiant ou par les familles qui disposent de moyens confortables : cela s’appelle la privatisation !

Déjà le pourcentage d’enfants d’ouvriers ou d’employés est en baisse : le gouvernement Macron-Philippe-Pénicaud-Vidal veut aller plus loin, nourrissant les fantasmes des plus réactionnaires pour qui « la méritocratie » est le meilleur des système, dans la mesure où, bien entendu, le mérite est surtout pour eux celui d’être « bien né », dans une famille bourgeoise ou aristocratique.

« On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », voilà l’essentiel de la leçon lâchée comme un aveu par le doyen P. Pétel. Aussi, ce n’est pas un hasard si cette agression s’est produite dans une faculté de droit : outre les écoles de commerce, de « management », de « marketing », c’est souvent là que, traditionnellement, les rejetons de la bourgeoisie apprennent à mettre en œuvre « l’état de droit », le paravent légal, « démocratique », de la dictature de leur classe.

C’est bien pourquoi il faut assurer les étudiants victimes de cette agression de notre soutien et au-delà être solidaires de leur combat !

C’est bien pourquoi il faut dénoncer le comportement du recteur démissionnaire de la faculté de droit de Montpellier comme il faut dénoncer les agresseurs et les groupuscules fascisant, mais cela ne suffit pas !

Si ces individus se sentent « autorisés » à agir de cette façon c’est parce que la politique du gouvernement va dans le sens de leur conception de la société et de l’éducation : l’inégalitarisme ; c’est aussi parce que le gouvernement multiplie les actes d’intimidations et les actions de répression à l’encontre des étudiants mobilisés !

Alors pour les combattre, il est indispensable de se mobiliser dans l’unité contre la politique du gouvernement Macron-Philipe-Pénicaud-Vidal, cette politique qui ouvre un boulevard à ceux qui veulent en finir avec tout enseignement public, laïque et gratuit.

Combattre les violences à l’université et la répression, c’est combattre dans l’unité contre la sélection et contre la privatisation ! À-bas la loi Vidal !