Une dernière Assemblée Générale s’est tenue à l’université du Mirail, au début du mois de mai et a réuni près de 200 étudiants. Il s’agit d’un chiffre important étant donné la fin des cours et la période des examens. Les étudiants sont venus pour discuter des alternatives, des actions à mener, pour continuer à se battre pour le retrait de la loi travail.

Pendant cette Assemblée Générale, il a été décidé par les étudiants de rejoindre le collectif « y’a pas d’arrangement ». Le collectif « y’a pas d’arrangement » est formé d’Attac 31, DAL Toulouse 31, Nuit debout Toulouse, CIP (Intermittents et Précaires), et de lycéens et d’étudiants. Ce collectif mène des actions coups de poings et forme le cortège « Nox vox » et « nuit debout » lors des manifestations.

A plusieurs reprises, « Y’a pas d’arrangement » en lien avec la CGT a envahi ou occupé des endroits symbolisant le « capitalisme ». Ils ont notamment bloqué McDonald’s, la Fnac, des péages de Vinci, l’aéroport de Toulouse. Ils ont empêché la tenue d’un meeting de l’ancienne ministre PRG, Sylvia Pinel qui devait se tenir à Toulouse.

Ils ont également réalisé des barrages filtrants dans le centre et aux entrées de la ville de Toulouse, lors des journées de mobilisation, afin d’informer les usagers des manifestations en cours contre la loi travail. A chaque fois, ce sont plusieurs centaines de personnes qui participent à ces actions. Malgré la fin de l’année scolaire, la période d’examen, les étudiants sont toujours présents en nombre aux côtés des travailleurs pour obtenir le retrait.

Le gouvernement tente d’enterrer la lutte en continuant d’utiliser la répression pour essayer de faire peur et de décourager les militants. Les arrestations et violences se multiplient, mais les étudiants et travailleurs lutteront jusqu’au bout ! Grâce à la mobilisation unie des travailleurs et des jeunes, plusieurs jeunes militants ont été relâchés.

Nous, GSI continuons à intervenir dans ces initiatives et continuons à exiger : le retrait de la loi El Khomri ! La levée immédiate de l’état d’urgence et l’arrêt de toutes les poursuites envers les militants politiques, syndicaux et associatifs !