Réforme des retraites : Nous pouvons gagner !
Déclaration du MCI-QI
Depuis le 19 janvier dernier les travailleurs et les travailleuses, la population sont des millions a rejeté la contre-réforme réactionnaire des retraites.
Injuste, brutale, inhumaine, patriarcale, cette contre réforme est un concentré de la politique du gouvernement et du Medef au service des milliardaires et des marchés financiers.
Eux, qui achètent notre force de travail à « coup de lance pierre » ( il n’y a qu’à voir nos salaires…) considèrent que toute la population doit être à leur service et se plier à leurs exigences…
Par la puissance de la mobilisation, les travailleurs et les jeunes ont imposé l’unité par en bas, y compris aux directions syndicales confédérales, sur un seul mot d’ordre et mandat : le retrait pur et simple !
Les manifestations sont particulièrement fortes dans les villes moyennes et petites, celles-là même qui ont connu la puissante mobilisation du prolétariat en gilets jaunes en 2018-2019.
Qu’on en juge par quelques chiffres : à plusieurs reprises il y a eu près de 15000 personnes dans les rues de Foix en Ariège, 12000 personnes à Angoulême, en Charente, 5000 dans les rues de Dôle, dans le Jura.
La force de la mobilisation indique la profondeur du rejet, non seulement de cette contre-réforme, mais aussi de toute la politique antisociale du gouvernement Macron-Borne-Dussop.
Mais, malgré les millions de travailleurs et travailleuses en grève et en manifestation, le gouvernement continue d’avancer à marche forcée.
Confirmant par-là même le caractère profondément anti-démocratique et réactionnaire de la 5ème république, qui permet au gouvernement le plus mal élu de son histoire, d’avancer contre l’avis majoritaire de sa population.
Au delà des gesticulations parlementaires des uns et des autres, qui font la une des médias bourgeois, des millions d’anonymes se sont mis en mouvement car ils ont compris, ils ont compris que tous ensemble en grève et dans la rue nous pouvons gagner !
La peur peut et doit changer de camp ! L’enjeu est particulièrement fort dans le secteur privé, où la pression exercée par le patronat contre le droit de grève et la liberté d’organisation est particulièrement forte. Les conditions sont réunies pour briser la chape de plomb qui y règne.