Jeunesse : Halte à la criminalisation de la mobilisation et du mouvement étudiant…
Déclaration des jeunes du MCI
Mercredi 10 mai une proposition de loi a été déposée par la députée Les Républicains du Maine-et-Loire, Anne‑Laure Blin, cosignée par vingt-cinq députés de son groupe. Petit rappel, Mme Blin, a été déléguée du syndicat de droite et d’extrême droite UNI pendant ses études…
Intitulée « Mettre fin à l’occupation illicite des locaux universitaires », cette loi vise à criminaliser et bâillonner la jeunesse étudiante et ses organisations…
Si cette loi est adoptée, l’occupation d’une université pourrait être punie d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende. (article 431‑22 du code pénal). C’est une remise en cause inacceptable de la liberté de conscience, d’expression, d’organisation et de manifestation des étudiants.
Cette proposition de loi n’est pas anodine, elle s’inscrit dans la stratégie politique du gouvernement, de répression et de criminalisation de l’action syndicale, de la contestation et du mouvement contre la réforme des retraites.
Nous le disons très clairement, refuser d’appeler à la grève générale comme le fait l’intersyndicale, c’est laisser le pas au fascisme sous la forme d’un gouvernement ultra-réactionnaire.
Car ce gouvernement du Medef et de ses soutiens du RN et de la droite, n’ont que faire de la « paix sociale », eux qui gouvernent au LBD , à la grenade de désencerclement, aux arrestations et détentions arbitraires…
Au contraire, l’attelage Macron-Le Pen suivi par la droite, a la haine de classe contre le monde du travail, la jeunesse et ses organisations chevillées au corps..
Les riches, les réactionnaires haïssent les organisations des droits de l’homme (seul Pétain et le régime de Vichy avait osé attaquer la LDH avant Macron), les organisation syndicales ouvrières, les féministes, les droits démocratiques…
Sur leurs médias (les médias bourgeois) , ils déversent leur haine de classe et tentent de nous diviser avec les politiques racistes et sécuritaires. Dans un monde où les capitaux, les armes, les dictateurs, et les criminels de la finance circulent librement, ils voudraient nous faire croire que le problème c’est l’autre, l’étranger, le syndicaliste, le « gauchiste »… Bref l’opprimé, l’exploité qui ne veut pas se laisser faire !