Le syndicat Solidaires Étudiant-e-s se reconstruit à Paris 3
L’université Paris 3 n’échappe pas à la privatisation et les étudiants cherchent un cadre d’organisation pour lutter. Le syndicat Solidaires Étudiant-e-s est en train de se reconstruire autour du mot d’ordre de l’abrogation de la loi Fioraso. Une réunion a été appelée le mercredi 21 octobre.
Toute la semaine qui a précédé, des militants de Solidaires Étudiant-e-s ont fait des interventions dans les amphis et les salles de cours pour inviter à cette réunion et appeler à se mobiliser contre la privatisation et la dégradation des conditions d’études. De nombreux étudiants ont laissé leur mail et numéro de téléphone sur les feuilles de contact afin d’être tenus au courant des activités du syndicat. Plusieurs fois, les interventions des militants ont été applaudies preuve que le message de lutte contre la privatisation trouve un écho très positif.
Lors de la réunion, les discussions ont principalement porté sur la lutte contre la loi Fioraso et les luttes qui ont eu lieu ces derniers mois dans de nombreuses universités (Paris 8, Toulouse…). Elles ont aussi porté sur les problèmes concrets que posent l’application de cette loi en ce début d’année (notamment des milliers de nouveaux bacheliers se sont vu refuser leur inscription dans les facs).
Cette réunion a aussi été l’occasion de présenter le syndicat Solidaires Étudiant-e-s, c’est-à-dire d’expliquer pourquoi et comment le syndicat est un outil d’organisation collective pour défendre les conditions d’études et de vie des étudiants.
À la fin de la réunion, il a évidemment été décidé de continuer la campagne déjà commencée pour l’abrogation de la loi Fioraso et pour le réengagement financier de l’État à hauteur des besoins. Il a aussi été décidé de participer au rassemblement en soutien aux 6 d’Air France qui avait lieu le lendemain et de s’associer à la campagne unitaire (avec l’Unef, la CGT, le SNASUB et RESF) pour exiger que chaque étudiant étranger inscrit dans nos facs obtienne un titre de séjour.