Airbus constructeur aéronautique, qui emploie quelque 27 000 personnes dans la métropole toulousaine, a annoncé mardi la suppression de 5 000 postes en France. Les sous-traitants craignent aussi une onde de choc.

Ce jeudi, la direction d’Airbus a présenté son plan de restructuration France en comité de groupe :

• A Toulouse, près de 3 400 postes (environ 2400 dans les usines et 1 000 au siège) vont être supprimés
• Nantes, 484 postes seront supprimés,
• 386 à Saint-Nazaire et
• 201 à Stelia Saint-Nazaire, une filiale 100 % Airbus

« Nous vivons la crise la plus grave depuis la création de l’aviation. La baisse du trafic international a été de 98 %. Nous sommes face à un recul d’activité de 40 % qui va s’étaler sur une période de deux à cinq ans. Une simple projection nous obligerait à supprimer non pas 15 000 mais 36 000 postes. », a affirmé le PDG Guillaume Faury.

Pour justifier l’injustifiable, le maintien des profits des actionnaires, le PDG menace donc les travailleurs, leurs familles et les syndicats, et annonce son véritable objectif supprimer 36.000 postes…avec l’aide de l’état !

Ce matin, de 5 000 à 6 000 salariés se sont regroupés sur le site de Saint-Martin-du-Touch, il s’agit maintenant non pas de négocier un faux plan social, mais de se battre pour le maintien de tous les postes :

Pour le maintien de tous les postes et l’interdiction des licenciements, exigeons tous ensemble la nationalisation sans indemnité ni rachat et sous contrôle des travailleurs d’ Airbus !

Le MCI, le 2 Juillet