Suivons l’exemple des travailleurs britanniques !

Les facteurs et les dockers ont annoncé des grèves pour le courant du mois d’août.

Mardi 9 août, le Royal College of Nursing, le syndicat des infirmières, a, pour la première fois de son histoire plus que centenaire, recommandé à ses adhérents de cesser le travail, dans le cadre d’un mouvement qui devrait se dérouler en octobre.

L’éducation nationale prépare aussi des actions sociales à l’automne.

De mémoire de syndicaliste britannique, on n’avait pas vu cela depuis des décennies.

En ce qui concerne les grèves de train, il faut remonter à 1989 pour retrouver une contestation de la même ampleur.

Le syndicat RMT avait indiqué début juin que plus de 50 000 employés des chemins de fer allaient cesser le travail « lors du plus gros conflit sectoriel depuis 1989 », réclamant notamment des hausses salariales en phase avec l’inflation galopante.

Outre les salaires, RMT dénonce la dégradation des conditions de travail et « des milliers de licenciements » prévus, par la myriade de compagnies ferroviaires privées qui composent le secteur au Royaume-Uni.