Pour l’enseignement public, contre l’obscurantisme, les enseignants montrent la voie.

Déclaration des étudiants et enseignants du MCI
le 17 Novembre
Nous étudiants et enseignants du MCI, nous adressons notre salut le plus fraternel à tous les personnels de l’éducation qui sont mobilisés.
Le 16 octobre, nous avons perdu l’un des nôtres. Dès le lendemain, plusieurs centaines de personnes se rassemblaient à Conflans-Sainte-Honorine.
Pendant plusieurs semaines, des milliers de personnes – voire des dizaines de milliers comme à Paris- ont continué de se rassembler spontanément pour dire Stop à la barbarie et au fanatisme religieux.
À la rentrée du 2 novembre, plusieurs centaines d’établissements, lycées et collèges majoritairement, débrayent. Ils dénoncent le mépris du ministère concernant l’hommage à notre collègue assassiné, et exigent un vrai protocole sanitaire en termes de moyens et de personnels.
Face à la détermination des enseignants, les organisations syndicales finissent par déposer une journée de grève nationale.
Il aura fallu l’assassinat de notre collègue, et de nombreux débrayages pour mettre fin à neuf mois d’inertie des directions syndicales.
Le 10 novembre fait date : 20 % de grévistes dans les écoles, 45 % dans les collèges.
En quelques jours, cette mobilisation massive, a fait céder Jean-Michel Blanquer : demi-groupes en lycées, un million de tests antigéniques pour les personnels de l’éducation.
Nous constatons cependant que les demi-groupes n’ont pas été mis en place dans tous les lycées. C’est pourquoi, il faut rester vigilants et mobilisés pour appliquer ces nouvelles mesures, obtenues par la lutte victorieuse des enseignants et des lycéens.