Tout notre soutien à la grève dans les raffineries
en avant vers la grève générale

Les travailleurs des raffineries sont maintenant en grève depuis plus de trois semaines pour obtenir des hausses de salaires. Les éléments déclencheurs de ce mouvement de grève ont été :
l’inflation galopante qui frappe de plein fouet les travailleurs (officiellement de près de 8%), les profits gigantesques du groupe TotalEnergies qui a copieusement rétribué ses actionnaires, et la hausse scandaleuse de la rémunération du PDG de ce même groupe, P. Pouyané, de plus de 50 % sur un an.
Désormais les enjeux de ce conflit dans le secteur de l’énergie apparaissent clairement et ils sont hautement politiques. D’ailleurs, le gouvernement ne s’y est pas trompé car il a répandu des mensonges sur le niveau de salaires des travailleurs des raffineries pour discréditer la grève en cours.
Ensuite, il a procédé à la réquisition de travailleurs via les préfets.
Aujourd’hui, l’enjeu est clair et il concerne l’ensemble des travailleurs. Pour contrer l’inflation, il s’agit d’exiger la hausse générale des salaires (et c’est dans les assemblées générales que ça se décide…) ; pour contrôler les prix de l’essence, de l’électricité et du gaz, il s’agit de nationaliser l’ensemble du secteur de l’énergie sans indemnité ni rachat et de le placer sous contrôle des travailleurs ; pour exiger le respect de la démocratie, il s’agit de d’exiger l’arrêt immédiat des réquisitions de travailleurs et l’arrêt de toutes les entraves au droit de grève.
Il est de la responsabilité des dirigeants syndicaux et politiques d’œuvrer à l’unité de la classe ouvrière et d’appeler à la mobilisation générale :
c’est-à-dire à la grève générale jusqu’à la satisfaction des revendications. Cela implique la rupture immédiate du prétendu dialogue social avec le gouvernement.
C’est pourquoi nous, MCI-QI, manifestons tout notre soutien aux travailleurs des raffineries et appelons les travailleurs et les jeunes à les rejoindre et à se mobiliser pour construire au plus vite la mobilisation vers la grève générale pour :