L’EHESS¹ pour le retrait de la loi El Khomri
Depuis le début du mois de mars- et comme beaucoup d’établissement de l’enseignement supérieur et de la recherche- l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales s’est mobilisée contre la El Khomri dite « du travail ». Ce qui a fait démarrer la mobilisation a été la conférence débat du 07 mars organisée par Solidaires étudiants-EHESS et le comité de mobilisation contre l’état d’urgence.
Cette conférence appelait à débattre sur l’état d’urgence et la casse du code du travail. Cinq intervenants ont été invitéS à la tribune dont entre autres Laurence Blisson pour le syndicat de la magistrature et Mathieu Santel de Sud aérien. L’intervention du militant de sud aérien a amorcé la question de la loi El Khomri , suivie de l’intervention d’une militante de Solidair-e-s qui appelait à une mobilisation large et unitaire pour réclamer le retrait de la loi après en avoir dénoncé les attaques cruciales.
« Il faut nous prononcer très clairement pour la levée immédiate de l’état d’urgence et aussi nous unir contre le projet de loi El Khomri et commencer à organiser des AG. Il nous faut agiter, mobiliser et faire du 09 mars le début d’un mouvement large et unitaire. Nous sommes tous concernés par la loi. Agissons contre la politique réactionnaire et raciste du gouvernement.Le code du travail c’est ce qui protège tous les salariés et qui garantit un salaire de droit. »
L’assemblée générale qui a suivi le 09 mars fut « un mini succès » : 50 personnes en Assembnlée Générale et un départ commun à la manifestation réunissant une trentaine d’étudiants. Ont suivi les AG du 15 et du 22 mars actant pour une mobilisation massive et unitaire pour le 31 mars.
La configuration de l’Ehess, sur deux sites d’études (6e, 13e) et l’absence d’espaces communs aux étudiants ne facilite pas la tâche des militants qui tentent de mobiliser massivement sur la question de la loi El Khomri : les AG se vident, et les étudiants et les jeunes chercheurs se replient, faute de cadre visible unitaire.
Mais ce ne doit pas être un obstacle, cela montre qu’il reste encore à faire puisque les AG ne réunissent pas la majorité des étudiants. Il faut donc continuer à informer autour de nous avec l’objectif central de massifier le mouvement au sein de l’Ecole et de mobiliser pour le retrait de cette loi, qui condamne à la précarité et à la surexploitation le prolétariat et les travailleurs en formation que sont les étudiants.
¹Écoles des Hautes Études de Sciences Sociales





