Tout notre soutien au prolétariat révolutionnaire, unité contre la répression

Depuis le début de la mobilisation, la répression brutale s’abat contre les gilets jaunes et nos libertés démocratiques sont piétinées. La liberté de manifester, de circuler, de s’organiser et même de critiquer le pouvoir sont remises en cause par tous les partis bourgeois au nom de l’ordre, avec la complicité criminelle des directions syndicales confédérales -et fédérales. L’objectif, faire taire le prolétariat révolutionnaire en gilets jaunes que l’on veut soumettre à coup de flash balls, de matraques, de « violence policières »…
La palme du double langage et du cynisme à « gôche » revenant au NPA qui bien que « rrrévolutionnaire » s’oppose au mot d’ordre démocratique de démission de Macron, s’inscrivant ainsi dans la collaboration de classe et la survie du régime…
Pour notre part, comme les gilets jaunes nous ne cédons pas et continuons à exiger des directions syndicales confédérales et fédérales qu’elles organisent l’unification des luttes en cours et la jonction avec le prolétariat révolutionnaire en gilets jaunes. Oui, la grève générale tous ensemble pour chasser Macron, sa politique, son régime sont à l’ordre du jour.
Encore une fois, nous appelons tous les militants ouvriers et leurs organisations à soutenir le prolétariat révolutionnaire en gilet jaune contre la répression de l’appareil d’état et à s’unir pour défendre nos libertés démocratiques.
Tout notre soutien aux gilets jaunes ! Relaxe et liberté pour tous les inculpés !
Extrait de Bastamag https://www.bastamag.net/Gilets-jaunes-4570-personnes-placees-en-garde-a-vue-en-un-mois-un-triste-record
Gilets jaunes : 4570 personnes placées en garde à vue en un mois, un triste record
Le mouvement des gilets jaunes bat tous les records en nombre d’interpellations, de personnes déférées en justice et de peines de prison ferme. Si l’arrestation et le placement en garde à vue le 2 janvier d’Eric Drouet, l’un des leaders du mouvement, ont été très médiatisés, loin des caméras, détentions et sanctions pleuvent. En un mois, du 17 novembre au 17 décembre 2018, 4570 personnes ont été placées en garde à vue (1567 à Paris et 3003 en région), selon les chiffres du ministère de la Justice révélés le 3 décembre par RTL. 697 comparutions immédiates ont déjà eu lieu, pendant que 825 dossiers ont été classés sans suite [1].
A Paris, sur 214 comparutions immédiates, vingt-six peines de prison ferme ont été prononcées avec mandat de dépôt, ce qui signifie que les personnes condamnées ont été directement incarcérées. Dans les autres régions, 483 comparutions immédiates avec 190 mandats de dépôt ont été recensées [2]. Des centaines d’audiences sont encore prévues dans les prochaines semaines.
A Valence, des peines de prison ferme « pour l’exemple » ?
Parmi les personnes condamnés à de la prison ferme, figure le vidéaste Stéphane Trouille. Il a été interpellé, avec trois autres personnes lors de la mobilisation des gilets jaunes à Valence le 8 décembre, accusés de « violences en réunion sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Tous les quatre assurent ne pas se connaître et ont un casier judiciaire vierge. Avant le procès, Basta ! avait relayé le témoignage de leurs familles. Le 26 décembre, le verdict est tombé : Stéphane Trouille est condamné à dix-huit mois de prison dont six avec sursis. Les trois autres sont respectivement condamnés à douze mois dont six avec sursis pour Tom, dix mois dont six avec sursis pour Dylan, et neuf mois dont six avec sursis pour Maria. Tous les quatre sont frappés d’une interdiction de manifester pendant trois ans.