Université de Nanterre : Bilan des élections
Le fait majeur de ces élections, c’est la non participation : Sur les 32 624 étudiants de la fac, seuls 3 815 sont allés voter au C.A. Il y a donc eu 88,3% de non votants ! Comment l’expliquer ?
Le fait majeur de ces élections, c’est la non participation : Sur les 32 624 étudiants de la fac, seuls 3 815 sont allés voter au C.A. Il y a donc eu 88,3% de non votants ! Comment l’expliquer ?
Contrairement aux dernières annonces, la ministre de l’éducation Najat Vallaud Balkaem n’a pas reculé sur la contre réforme du collège. Les options bilangues avec l’allemand, ou l’option latin grec ne sont pas maintenues comme des options de droit. Elles seront soumises aux projets d’établissements et aux rectorat. L’objectif du gouvernement n’ a pas changé : suppression de postes, fermetures d’options …
Cette annonce aura été sans effet. Après les pétitions d’établissement, les appels à boycotter les réunions du rectorat, après les mouvements de grève et les débrayages,de nombreux enseignants étaient en grève le mardi 26 janvier, grève de toute la fonction publique sur les revendications salariales. Ce qui démontre aussi l’attachement des enseignants à leur statut de fonctionnaire, remis en cause par l’abrogation du décret 50 et la réforme Peillon qui sera appliquée dès la rentrée 2016. Le succès de la mobilisation démontre qu’il est possible d’obtenir l’abrogation du décret Peillon !
Huit anciens travailleurs de Goodyear Amiens Nord condamnés en première instance à de la prison ferme par le tribunal correctionnel. C’est une mise en garde sérieuse, une menace pour tout le mouvement ouvrier.
Aussitôt que nous avons appris la condamnation des Goodyear, nous avons proposé à notre section de Nanterre de Solidaires Étudiant-e-s de prendre en charge la campagne pour leur relaxe.
Mardi 12 janvier 2016, 8 anciens salariés de Goodyear Amiens Nord ont été condamnés à deux ans de prison, dont 9 mois ferme, pour s’être mobilisés contre la fermeture de leur usine en 2014.
Après les attentats du 11 novembre 2015, la présidence de l’université Paris 3 a jeté hors de la fac un militant de Solidaires étudiant-e-s qui distribuait des tracts contre l’état d’urgence.
Ni travail ni licenciement ni travail dissimulé ! Respect de la convention collective ! C’est ce qu’on pouvait voir écrit sur la banderole des ouvriers en grève du chantier de reconstruction de l’Université du Mirail.
Le gouvernement alourdit encore son bilan anti-ouvrier en annonçant sa volonté de liquider le code du travail.
Comme nous avons eu l’occasion de le dire dans les colonnes de l’Internationaliste, ce qui s’est passé à Air France au début du mois d’octobre – lorsque les manifestants ont envahi le Comité Central d’Entreprise pour protester contre un plan de 3000 licenciements – constitue un tournant dans la situation de la lutte des classes en France.
« Ce n’est pas encore la retraite à 63 ans, mais on s’en approche à petits pas ». Le commentaire du journal bourgeois « les Échos » du 16 octobre est explicite, à propos de l’accord portant sur les retraites complémentaires ARCCO et AGIRC, finalisé par les organisations patronales, Medef, la CGPME, UPA et les « organisations syndicales » pro-patronales CFDT, CFE-CGC et CFTC, accord signé le 30 octobre.
Mouvement Communiste Internationaliste | Pour la reconstruction de la Quatrième Internationale