5/12 : UNITÉ ET MOBILISATION CONTRE LE RACISME ET L’EXTRÊME DROITE ! Rdv Paris, Barbés, à 13h

À Albi, Lundi 25 octobre, aux alentours de 22h, deux étudiants représentant du syndicat étudiant et militant de la CGT, ont été pris à partie puis attaqués par trois militants d’extrême droite proche de la mouvance de Génération Identitaire.
Ainsi n’oublions pas que dans la nuit du 22 au 23 mars 2018, un commando de nervis était intervenu à la faculté de droit de Montpellier pour expulser manu militari les étudiants qui occupaient un amphithéâtre, mobilisés contre la loi Vidal.
Le 2 novembre, StreetPress publie une enquête montrant « des militants d’extrême droite, soutiens actifs d’Eric Zemmour, [qui] s’entraînent au tir sur des caricatures racistes de juifs, de musulmans et de noirs ».
Le 5 novembre, l’association Hors Service, créée par des fonctionnaires de police appelle, dans un tweet, au meurtre de la « racaille« , des « sauvageons«
Le 15 novembre, on apprend que, via le canal Telegram Les Vilains Fachos, « des néonazis appellent au meurtre de Mélenchon, Obono, Bouhafs et un journaliste de StreetPress ».
Samedi 20 novembre, des groupes néonazis attaquent les participants à la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles à Paris.
Lundi 22 novembre, deux militants de SUD-Rail, attablés en terrasse à Paris, sont violemment pris à partie par un groupe de sept fascistes.
En Vendée, deux syndicalistes de la CGT de l’entreprise Stef Transports des Essarts-en-Bocage sont en litige avec leur direction. Ils ont dénoncé des faits de racisme dont certains salariés étaient victimes et ont fait l’objet d’une procédure de licenciement, refusée par l’inspection du travail.
La politique réactionnaire de l’Europe forteresse, renforcée par les lois racistes en France, est particulièrement meurtrière. Ainsi mercredi 24 novembre, horreur absolue, 27 migrants meurent noyés dans un naufrage au large de Calais.
Et la liste n’est pas exhaustive…
Comme nous l’affirmons dans l’éditorial de l’Internationaliste 198 : aujourd’hui la bourgeoisie travaille à une solution bonapartiste, mais elle n’exclut pas le recours ultérieur au fascisme. La stratégie de la tension mise en œuvre sans discontinuer depuis N. Sarkozy consiste à recourir à la force, à la provocation, à la répression de façon systématique, à engendrer une escalade qui justifierait, pour la bourgeoisie, l’écrasement de la classe ouvrière.
Pour en finir avec le régime capitaliste de la Vème République, pour un gouvernement par et pour les travailleurs, pour la libre circulation de tous les travailleurs, pour des papiers pour tous : unité, grève et manifestation pour en finir avec le racisme et le fascisme !
Tous et toutes à Paris le 5 décembre !
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